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Un arrêté grand-ducal est pris le 18 juin relatif à la création du SIDOR, Syndicat Intercommunal pour la Destruction des Ordures des communes des cantons Luxembourg, Esch/Alzette et Capellen.
La première pierre de la construction de l’usine de traitement des déchets est posée le 15 mai à Leudelange, au lieu-dit Kirchheck, commune de Leudelange.
Démarrage de l’usine avec 2 fours d’une capacité de 8 tonnes/heure/chacun.
L’usine est inaugurée officiellement en présence de S.A.R. Le Grand-Duc Jean. L’usine a une capacité de 2 x 8 tonnes/heure et permet de traiter les déchets de 2/3 de la population résidente au Grand-Duché. L’investissement total s’élève à 18,2 millions d’euros. Le SIDOR confie l’exploitation industrielle de l’usine d’incinération à un exploitant privé et conclut un contrat d’exploitation avec la société SOLUCOM, filiale luxembourgeoise de la compagnie belge Générale de Chauffe.
Vu le développement important en matière de production de déchets, un troisième four d’une capacité de 8 tonnes/heure est mis en service pour 8,5 millions d’euros.
Adjonction des installations dédiées à la séparation des cendres et à l’épuration des fumées. Grâce à cet investissement de 15 millions d’euros, les polluants sous forme gazeuse sont séparés des fumées.
- prévention
- valorisation
- séparation
- traitement
En plus à la gestion globale des déchets ménagers
Année cruciale pour le SIDOR. Le syndicat intercommunal modifie ses statuts. Il devient un gestionnaire global des déchets ménagers. Le SIDOR est désormais actif sur 3 domaines différents, la prévention des déchets, leur valorisation et séparation et ensuite leur traitement par incinération.
Des installations complémentaires d’épuration des fumées sont mises en service, nécessitant un investissement lourd de plus de 32 millions d’euros. Ces travaux furent entrepris pour répondre aux nouvelles normes et exigences en matière de pollution atmosphérique concernant les installations d’incinération de déchets.
En 2004, le syndicat intercommunal du Sidor décide unanimement de mettre en œuvre une nouvelle stratégie de conception des futures installations de traitement des déchets. Pour le SIDOR, des décisions concernant l’avenir de ses équipements techniques devaient intervenir dans un délai rapproché garantissant aux communes-membres une solution durable en matière de traitement des déchets résiduels.
Pose de la première pierre de la toute nouvelle usine le 4 février sur le site existant à Leudelange.
Le 20 mai, le premier camion déverse ses déchets dans la fosse de la nouvelle usine. Le 25 mai les 3 anciens fours sont mis à l’arrêt définitivement. Le nouveau four de l’usine a une capacité de 20 tonnes/heure. Montant global de l’investissement, presque 100 millions d’euros pour une capacité d’incinération de 165.000 tonnes de déchets par an.
Le 14 mars, réception officielle de la nouvelle usine en présence de S.A.R. Le Grand-Duc Héritier Guillaume. Le four a une capacité de traitement de 20 tonnes/heure. Environs 165.000 tonnes de déchets ménagers, assimilés et encombrants sont traités dorénavant par le SIDOR.
Un contrat de collaboration entre le SIDOR, le SIGRE (région est du Luxembourg) et le SIDEC (région nord du Luxembourg) entre en vigueur le 1er janvier 2015. Il prévoit le traitement et la valorisation d’une partie des déchets résiduels issus des deux autres syndicats.
34 communes membres – environ 424.000 habitants, soit 2/3 de la population du Grand-Duché.
Avec sa capacité de production actuelle le Sidor fournit de l’énergie à respectivement 28.000 foyers (en énergie électrique) et 3.000 foyers (en énergie thermique).
À leur entrée sur le site de l’usine d’incinération, les véhicules de transport des déchets passent sur un pont-bascule où sont enregistrées toutes les données nécessaires à la facturation des déchets : adresse, poids, type et provenance des déchets – horaires : 06:30 – 17:00.
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Depuis la salle de commande, les opérateurs surveillent et commandent toutes les étapes de traitement des déchets et ils garantissent ainsi le bon déroulement du processus. Dans cette salle, occupée 24/7 parviennent toutes les données de contrôle des différents paramètres de fonctionnement de l’usine. L’exploitant pratique ainsi en permanence, l’autocontrôle pour réagir sans délai à toute anomalie de fonctionnement. A partir de la salle de commande qui surplombe la fosse à déchets, un collaborateur manipule le grappin pour alimenter le four.
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Les véhicules de transport des déchets sont dirigés vers le hall de déchargement qui donne accès aux deux fosses où sont stockés les déchets. Avant que les déchets soient déversés dans une des deux fosses, le contrôleur procède au contrôle visuel du contenu des camions. En cas de fréquence élevée des camions, il régule en outre le trafic devant les portes du hall de déchargement – horaires 06:30 – 17:30.
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Les équipes de techniciens évaluent, corrigent et limitent les défaillances des installations électriques et/ou mécaniques et gèrent également les interventions opérationnelles assurées par les firmes externes. Ils réalisent les essais des machines, des installations et du matériel électrique et mécanique. Ils contribuent en plus à la surveillance de la technique de l’installation en tenant compte des normes et des dispositions – horaire 07:00 – 15:00 et permanence en alternance.
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Le Bureau est l’organe exécutif du syndicat intercommunal. Il compte 5 membres, élus par le comité, parmi ses membres et pour la durée du mandat. Il est composé d’un président, d’une vice-présidente et de 3 membres. Le Bureau se réunit toutes les trois semaines pour piloter le syndicat et préparer toutes les démarches à soumettre au vote décisif du comité. Le secrétaire du syndicat prête assistance au Bureau. Les règles relatives au fonctionnement du Bureau sont celles que fixe la législation en vigueur pour le collège du bourgmestre et des échevins.
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Pour les décisions d’ordre financier, le Comité et le Bureau prennent l’avis d’une Commission des Finances instituée suivant décision du Comité du SIDOR du 27 juin 1977. Les membres de la Commission des Finances sont choisis parmi les membres du Comité et sont élus par le Comité dans les formes établies par la loi communale.
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Les agents de la tournée A de la Ville d’Esch-sur-Alzette¸ M. Lopes Victor, M. Souvignier Daniel et M. Bazzucchi Jimmy posent ensemble avec M. Büchel Robin, le responsable hall de déchargement ce jour-ci. La collecte des déchets s'organise tôt le matin dans les communes. La prise de poste tourne aux alentours de 5 ou 6 heures et le travail s'organise en équipe de 3 voire 4 agents : un chauffeur et 3 collecteurs.
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Victor Lopes, Daniel Souvignier et Jimmy Bazzucchi
La ville d’Esch-sur-Alzette, une des communes initiatrices de la création du syndicat intercommunal SIDOR en 1971, au même titre que les communes de Luxembourg, Dudelange, Differdange et Pétange organisent elles-mêmes la collecte sur leur territoire.
Le lundi matin, l’équipe de la tournée A de la ville d’Esch-sur-Alzette (composée de Victor Lopes, Daniel Souvignier et Jimmy Bazzucchi) décharge environ 7,26 tonnes de déchets ménagers dans la fosse à déchets de l’usine.
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M. Laurent Lietz, Mme Rachel Mendes, M. Patrick Goldschmidt, Mme Pauline Van Wissen, M. Patrick Christophory.
Le Président du syndicat intercommunal SIDOR, Monsieur Patrick Goldschmidt, entouré de son équipe.
L’administration du syndicat intercommunal est composée de 4 personnes, chargées de la gestion journalière d’ordre administratif, financier et technique. Ensemble avec le Président, ils préparent également les éléments d'aide à la décision des organes du syndicat.
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Le syndicat est administré par le Comité dans lequel chaque commune-membre délègue un ou plusieurs représentants, suivant les règles définies par les statuts. Actuellement le nombre de délégués est de 47.
Les conditions de validité des délibérations du Comité, de la convocation, de l'ordre et de la tenue des séances, les conditions d'annulation de ses délibérations et de recours sont
celles que fixe la législation en vigueur pour les conseils communaux.
Chaque délégué dispose d’une seule voix.
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M. Claude Feipel, M. Marc Weber, M. Nic Krumlovsky, M. Tom Arend, M. Pierre Schmitt (non présent sur la photo)
Pour des décisions d’ordre technique, le Comité et le Bureau prennent l’avis d’un Conseil Technique à désigner par le Comité.
Les membres du Conseil Technique sont choisis parmi le personnel technique des communes-membres du syndicat.
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